« Insurrection et communisation : repenser l’émancipation sociale radicale à l’ère des catastrophes »
En traduction DeepL du texte en castillan, relue et corrigée dndf.
Nous vivons une époque de catastrophes qui rendront bientôt insignifiantes celles du XXe siècle, car la civilisation du capital a plongé dans une débâcle socio-écologique qui manifeste dans diverses régions de la planète le caractère de cette nouvelle ère de souffrance socialement exacerbée. À Gaza, on assiste à un génocide où les formes les plus précises de destruction d’êtres humains qu’offre la technologie hypermoderne se mêlent aux méthodes de terreur les plus ataviques : le plus moderne est aussi le plus archaïque, comme l’a si bien dit Guy Debord. Mais le feu de l’effondrement de la civilisation capitaliste se propage non seulement sous la forme de guerres néo-impérialistes et d’escadrons de la mort narcotiques devenus des puissances transnationales, mais aussi dans l’incendie bien réel des forêts dans le cadre d’un réchauffement climatique aggravé qui trouve son origine dans la destruction accélérée de la nature par la production capitaliste de marchandises. C’est pourquoi Gaza est à juste titre appelée le monde, car c’est là que tous les éléments des multiples crises de la débâcle capitaliste se rencontrent, convergent et se juxtaposent, montrant en un point défini de la planète-capital l’image exacte du futur proche de l’effondrement de ce mode de vie socialement aliéné.
Ce n’est donc pas un hasard si l’année 2023 a été à la fois l’année la plus chaude jamais enregistrée et l’année la plus violente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, le monde s’enfonce également dans une violence exacerbée. Les faibles barrières à la violence déchaînée que la civilisation bourgeoise s’était elle-même fixées après deux guerres mondiales et des processus de décolonisation se sont finalement effondrées, toujours à Gaza. Désormais, le discours creux de la démocratie et des droits de l’homme tenu par les puissances centrales du néo-impérialisme occidental a perdu le peu de sens propagandiste qu’il pouvait avoir, et même ses flagorneurs les plus enthousiastes ne sont plus en mesure de le défendre. Cela signifie que la voie est enfin ouverte vers une guerre mondiale totale – vers une guerre réellement et effectivement mondiale dans le cadre de la crise de la civilisation industrielle tardive – une guerre néo-impérialiste planétaire entre les grands blocs de puissances capitalistes qui s’affrontent aujourd’hui de plus en plus ouvertement dans les différentes régions de la planète. Mais ce n’est pas tout, car la souveraineté de l’État capitaliste est en train de s’éroder.[1] ou là où il tend à s’effondrer – comme c’est le cas en Somalie, au Congo ou en Haïti – l’émancipation n’a pas lieu, mais le vide étatique est comblé par les nouvelles mafias transnationales et leurs escadrons de la mort.
Les derniers commentaires